Stratégie

La stratégie préconisée s’articule autour des quatre axes stratégiques suivants :

(1) prévenir l’extrémisme violent

(2) favoriser une meilleure cohésion sociale au sein de l’université tunisienne

(3) développer un réseau de facilitateurs pour le dialogue et le consensus (4) renforcer les capacités des acteurs de régulation des conflits institutionnels et de la société civile :

  1. Prévenir l’extrémisme violent : La vision propose de contribuer, en étroite collaboration avec les instances nationales et locales de prévention de l’extrémisme violent, à produire et analyser les
    indicateurs quantitatifs et qualitatifs de l’extrémisme violent et d’en assurer la diffusion auprès des différents intervenants en vue d’identifier les priorités d’action. A cet effet, elle vise à renforcer le
    dialogue sur les thématiques d’extrémisme violent auprès des cibles les plus exposées et de concevoir et mettre en œuvre des outils et des supports pédagogiques et didactiques pour renforcer la capacité des
    acteurs en contact avec les jeunes (imams, conseillères religieuses, animateurs des maisons de jeunes, etc.).
  2. Favoriser une meilleure cohésion au sein de l’université tunisienne : La vision cherche à travers le ciblage de l’université à caractériser les facteurs d’instabilité et de tension affectant la cohésion sociale au sein de l’université. Ces facteurs concernent les relations entre les étudiants et avec les enseignants et l’administration. Elle vise ainsi à créer des espaces de dialogue favorisant l’échange entre les différents groupes d’acteurs, et la constitution d’un noyau de facilitateurs permettant de construire le consensus autour des valeurs partagées redonnant ainsi à l’université son rôle de levier de changement économique et social.
  3. Développer un réseau de facilitateurs : La vision se base sur « l’acquis » de l’OSTC en matière de facilitation et cherche à atteindre un pallier supérieur la hissant en « centre de référence » en facilitation.
    A cet effet, elle vise à procéder à un mapping de facilitateurs et de créer une plateforme dynamique et interactive consolidant une base de données de facilitateurs et leur stratification par thème, par région et par niveau d’expertise, le renforcement de leurs compétences par des outils pédagogiques et didactiques et la promotion de l’OSTC en tant que référence en matière de facilitation.
  4. Renforcer les capacités des acteurs institutionnels et de la société civile en matière de régulation des conflits : La vision cherche à doter l’OSTC d’un centre de formation et de renforcement des compétences dans le domaine de la cohésion sociale. A cet effet, elle mettra à la disposition des acteurs institutionnels et de la société civile et des citoyens des programmes de formation en matière de prévention et résolution des conflits et développés à des thématiques à la carte selon les besoins exprimés ou identifiés à travers des diagnostics. Elle vise également d’élaborer une cartographie de l’offre en matière de formation et renforcement des compétences au niveau national et international complémentaire à l’expertise de l’OSTC afin de répondre, selon une approche partenariale, à des besoins spécifiques non disponibles au sein de l’organisation.

Politique

La présente vision se fonde sur les résultats de l’évaluation rétrospective et les priorités nationales pour la stabilisation démocratique. Elle s’inscrit dans le cadre de la dynamisation et la pérennisation de l’action de la société civile en partenariat durable avec les départements ministériels et institutions publiques nationales et locales et la société civile œuvrant dans le domaine de la cohésion sociale et ciblant les jeunes et les femmes.
L’organisation tunisienne pour la cohésion sociale œuvre à promouvoir une culture de dialogue par une meilleure connaissance des dynamiques et des facteurs d’instabilité ayant un impact sur la cohésion sociale et le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et de la société civile en matière de facilitation et de régulation.

Le rôle

Le rôle de l’OTCS est :

  • Le renforcement des capacités des experts dans le domaine de la facilitation de dialogue et la prévention des conflits.
  • La mise en réseau d’un noyau de facilitateurs de dialogue, dans la perspective de collaborer.
  • Mise à la disposition des communautés une liste de facilitateurs prêts à intervenir dans différents territoires du pays pour promouvoir le dialogue et contribuer à la cohésion sociale.

L’Organisation Tunisienne pour la Cohésion Sociale

L’Organisation tunisienne pour la cohésion sociale a été créée en 2015, avec l’appui du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), pour répondre à un besoin de renforcement du tissu associatif tunisien. Elle œuvre à la promotion d’une culture de dialogue et participe à la construction d’une meilleure connaissance des dynamiques et des facteurs d’instabilité impactant la cohésion sociale en Tunisie.

L’OTCS se focalise principalement sur la prévention de la violence et le renforcement de la cohésion sociale. De fait, elle œuvre à la prévention des conflits et cela grâce à un réseau de facilitateurs du dialogue. Ce dernier se matérialise aujourd’hui par cette plateforme qui répertorie toutes les personnes formées par l’OTCS et le PNUD en techniques de facilitation du dialogue.

Ces activités visant au renforcement de la cohésion sociale touchent particulièrement les jeunes et les femmes : prévention de l’extrémisme violent, renforcement des capacités de dialogue des acteurs sociaux en contact direct avec les jeunes ou promotion de mécanismes de dialogue au sein des universités.

Galerie photos

Composition

Le bureau exécutif de l’association est composé de 7 membres, experts en gestion de conflit.

Présidente : Meriem MAAZOUL
Secrétaire générale : Sabrine BEN ABDELFATEH
Trésorier : Fadhel HAMDI

  • Chargé(e) de la coordination du comité publication et communication
  • Chargé(e) de la coordination du comité de formation et renforcement des compétences
  • Chargé(e) de la coordination du comité réseau de facilitateurs
  • Chargé(e) de la coordination du comité déploiement local et réseautage
  • Un comité d’éthique et de bonne gouvernance